LE BILAN 2012 DE L’ARJEL

 

Le rapport annuel de l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne a été publié hier. Avec un chiffre d’affaire totale qui avoisine le milliard d’euros, le marché reste globalement stable même si une analyse plus fine des résultats doit être faite. L’autre tendance lourde observée est la concentration du marché. Côte poker, les résultats sont nuancés, on observe néanmoins une baisse de l’activité.

 

L’Arjel, le poker et la législation en vigueur

 

UNE CONSOLIDATION DU MARCHÉ

 

 

Le président de l’Arjel, Jean-François Vilotte a déclaré en préambule que « le marché légal des jeux en ligne, ouvert en juin 2010, s’est installé et qu’il n’y a pas eu d’explosion de la demande, ce qui constituait les deux objectifs de la régulation ». Il est vrai que les chiffres présentés sont globalement assez conformes à l’exercice de 2011.

 

Conséquence d’une année bien fournie en évènements (Euro de football, Jeux olympiques à Londres, « effet PSG »…) la somme des mises des paris sportifs a atteint les 705 millions d’euros. Ce montant représente une hausse de 19% et un total de 765 000 joueurs actifs.

 

L’ÉCOLOGIE DU POKER À RÉVISER ?

 

 

Niveau poker, le bilan est globalement moins bon. Le cash game, activité principale des rooms, a subi un recul de 5%(6,181 milliards d’euros). Cette situation contraste avec les tournois où le total des mises s’est accru de 21% (1,398 milliard d’euros). Deux raisons principales expliquent cette situation :

 

 

• Le opérateurs semblent privilégier l’offre tournoi car les marges dégagées sont plus importantes
• Le modèle de taxation du cash explique en parte cette baisse. Les prélèvements trop élevés pénalisent les joueurs récréatifs qui disparaissent trop rapidement du circuit sans pour autant être remplacés

 

UNE OFFRE QUI SE RESSERRE 

 

 

Dernière évolution de taille, le marché a vu une nette diminution du nombre d’opérateurs. Si au début de l’année 34 opérateurs en ligne se partageaient 46 agréments (dans les domaines des paris sportifs, des paris hippiques et du poker), fin 2012 il n’en restait plus que 22 pour 33 agréments. Ce constat chiffré va donc de paire avec les prédictions faites à l’époque de la régulation.

 

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